Pour une Pac 2013 forte Le Momagri et le Parlement européen en phase
Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le Parlement dispose d’un rôle renforcé au plan législatif, ce qui ouvre de nouvelles perspectives de négociation. Dans sa dernière lettre mensuelle, le Momagri (1) présente des extraits d’un document de travail, rédigé sous la direction du député européen et rapporteur George Lyon, où « la plupart des axes et principes fondateurs qui y sont définis sont très proches de la pensée du Mouvement » mais aussi de celle de Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture.
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La Suède, ennemie d'une Pac "post 2013" forte. (© Terre-net Média) |
- la sécurité, sûreté et qualité alimentaires de l’UE au cœur de la conception de la future politique;
- la compétitivité des produits de l’UE dans le monde comme objectif fondamental;
- une Pac plus juste:
o niveau de vie juste pour les agriculteurs et rendement juste pour les consommateurs;
o pouvoir de marché renforcé pour les producteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire;
o outils de gestion de la volatilité du marché et d’action rapide pour les crises potentielles;
o égalité de traitement des agriculteurs dans tous les États membres dans le contexte de la révision budgétaire, lors de la décision relative à la taille (le budget actuel devrait être conservé) et à l’allocation nationale du budget; - une Pac plus verte :
o maximisation de la fourniture de biens environnementaux;
o utilisation plus durable des ressources rares afin d’améliorer l’efficience de la production;
o réalisation du potentiel de l’agriculture à faire face au changement climatique; - un renforcement des communautés rurales en créant davantage de possibilités d’emplois;
- une politique commune qui garantisse un marché unique fonctionnel et qui aborde la dimension transfrontalière de l’approvisionnement alimentaire, du changement climatique et des normes alimentaires strictes;
- une future Pac axée sur les résultats, avec une attention particulière pour la simplification et la réduction des charges administratives.
Ces priorités s’inscrivent dans la nécessité de construire « une Pac post-2013 forte » pour garantir:
- une agriculture européenne compétitive sur les marchés mondiaux;
- la sécurité alimentaire de l’UE dans un contexte mondial instable;
- la précieuse contribution que l’agriculture européenne et, en aval, le secteur; agroalimentaire apportent à la croissance et à l’emploi dans l’UE;
- les corrections des défaillances du marché telles que l’exposition aux catastrophes naturelles, le risque et la volatilité des prix élevés, le manque d’élasticité de la demande, la position des agriculteurs en tant que « preneurs de prix » dans la chaîne alimentaire, etc...
- un marché unique fonctionnel et des conditions équivalentes qui permettent à tous les agriculteurs d’exercer leurs activités dans des conditions de concurrence loyale sur le marché européen.
La Pac post 2013 devra par ailleurs apporter quelques réponses, selon George Lyon, à certain nombre de problèmes sociaux comme par exemple la nécessité de réduire les disparités de revenu entre les agriculteurs et les autres classes d’actifs.
Assurer « un développement socio-économique durable, dynamique et équilibré des communautés rurales européennes à une époque où l’agriculture reste l’activité qui occupe le plus de terrain, couvrant 47 % du territoire de l’UE » est aussi une priorité selon le rapporteur George Lyon.
Enfin, les agriculteurs « devraient être reconnus en tant que principaux fournisseurs de biens publics et être récompensés pour leurs bienfaits environnementaux».
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